Quasi-végétarien : ne manger que les animaux que l’on tue soi-même

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QUASI VEGETARIEN : NE MANGER QUE LES ANIMAUX QUE L’ON TUE SOI-MEME
Vous savez chasser, vous êtes piégeur agréé, vous savez tuer une poule, un canard. Pourquoi ne pas se lancer un défi : ne manger que les animaux que l’on tue soi-même. Détails sur Terre-nouvelle.fr.

  • Limiter sa consommation de viande : une nécessité

Nous l’avons déjà vu sur Terre nouvelle, l’humain doit limiter sa consommation de viande :
– pour sa santé personnelle, en ayant au moins un jour par semaine sans viande
– parce que la Terre ne pourra pas porter tout le bétail nécessaire à l’alimentation carnée de toute l’humanité sur la base d’une consommation occidentale généralisée.

  • Etre quasi végétarien : ne consommer que la viande des animaux que l’on tue soi-même

A la maison, nous avons fait une expérience pendant laquelle nous avons été végétariens, ne consommant aucune viande, pendant presque deux ans. Puis, parce que nous sentions une réelle baisse de régime dans notre vitalité, nous avons réintroduit la viande dans notre régime alimentaire. Aujourd’hui, nous consommons de la viande de manière régulière, en veillant à conserver un jour sans viande par semaine. La viande que nous consommons est de préférence bio (mais pas toujours) : un budget important et une viande pas forcément facile à trouver.

Mais qu’en serait-il si chacun prenait ses responsabilités et ne consommait que la viande des animaux qu’il aurait lui-même tué : la consommation globale de viande fondrait, drastiquement.

Beaucoup critiquent ce concept de devenir quasi végétarien en ne mangeant que les animaux que l’on tue soi-même:
– Certains argumentent que c’est une pratique barbare. Mais ils se contentent d’aller acheter un steak à Carrefour ou des beignets de poulet chez Mac Do, avec tout le malheur animalier que cela représente quand on connait la réalité des élevages industriels.
– D’autres argumentent que c’est du temps perdu et qu’il suffit d’aller au supermarché pour acheter sa viande.

On nous a regardés bizarrement lorsque nous avons lancé cette idée autour de nous : ne manger que des animaux tués par soi-même.
Puis nous sommes tombés sur un article expliquant que le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, avait la même approche : il avait comme initiative de vie d’être quasi végétarien « car la seule viande que je mange vient d’animaux que j’ai tué moi-même ». Il a pris des cours d’abattage, a tué un poulet puis s’est mis à la chasse.
Ses réflexions vont dans le sens de notre projet : « cette année, mon défi personnel c’est d’être reconnaissant de ce que je mange. Je crois que beaucoup de gens oublient qu’un être vivant doit mourir pour que l’on mange, donc mon but est de ne pas me laisser l’oublier et d’être reconnaissant de ce que j’ai ».

Il ne faut pas chercher à ignorer d’où provient la viande dans notre assiette. Et comme ça n’est jamais une partie de plaisir d’ôter la vie à un animal, cela réduit forcément radicalement la quantité de viande ingurgitée par personne.

Donc voici notre objectif à moyen terme : ne manger au sein de notre famille de quatre personnes (deux parents, deux enfants) que les animaux tués par nous. Produit de la basse-cour, produit de la chasse ou de la pêche, même si nous avons encore beaucoup à apprendre, nous sommes persuadés que c’est l’un des meilleurs moyens de contrôler quantité et qualité de ce que l’on mange.

Ami lecteur de Terre nouvelle, portez-vous bien.