Culture intensive et carence en soufre

CULTURE INTENSIVE ET CARENCE EN SOUFRE
Les cultures intensives permettent de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse. Mais comme chaque solution non parfaite, ce mode de culture a aussi apporté son lot de problèmes. Les carences en minéraux, oligoéléments et vitamines en sont un bon exemple. Pour faire le point, penchons-nous sur le cas du soufre. Le Soufre Organique, oligoélément indispensable, en détails sur Terre-nouvelle.fr.

Benjamin Dupré a rédigé un guide sur le soufre organique dans lequel il retrace de façon précise toutes ses qualités. Voici le compte rendu de ma lecture.

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Méthyl-sulfonyl-méthane Le soufre organique, biodisponible, est aussi appelé le MSM ou Méthyl-sulfonyl-méthane. On le retrouve de façon naturelle dans l’oignon, l’ail, le chou et les protéines animales. Le soufre présent dans l’eau de mer s’évapore, retombe avec les pluies sur les sols de nos cultures et est absorbé par les plantes. Le problème intervient lorsque les sols de culture sont chargés en engrais. Le soufre va se fixé à ces engrais (sulfites, sulfates), puis va être lessivé avec les pluies pour rejoindre les nappes phréatiques où il ne sera plus disponible pour les plantes. Le cycle naturel du soufre est alors rompu et la carence en soufre apparait pour toute la chaîne alimentaire. Ainsi, même avec une alimentation naturelle, même en cuisinant soi-même et de manière équilibrée, la majeure partie d’entre nous pourrait être carencée en soufre du fait même de l’appauvrissement des sols.

• Le soufre pour la santé humaine

Le soufre serait précurseur de 70% de nos acides aminés. En cas de carence en soufre, il y a appauvrissement en acides aminés dont certains sont essentiels à notre santé. L’ouvrage décrit en détail le rôle et l’importance de plusieurs acides aminés nécessitant l’apport de soufre, notamment des acides aminés utiles à la régénération des cellules.
Les carences seront d’autant plus importantes que le sujet mangera peu de viande : donc, les végétariens et à fortiori les végétaliens doivent en être avertis.
Le soufre aurait aussi un rôle de dépolluant de l’organisme, ou chélateur. Il fixerait les métaux lourds qui polluent les cellules, en formant des sulfates, et serait alors éliminé par l’organisme. Mais attention : le fer peut aussi être éliminé par le soufre, serait-ce pourquoi l’oignon, consommé de façon excessive, est accusé de provoqué des anémies alors qu’il est justement riche en soufre ? je pense qu’il faut donc manier les doses de soufre organique avec précautions et sous contrôle médical.

L’ouvrage retranscrit une liste interminable de bénéfices liés au soufre organique : réduction des douleurs, des tendinites, des courbatures, des crampes, de l’inflammation infligée aux muscles et aux articulations après un entrainement, mais aussi diverses actions dans le cas de plusieurs pathologies, telles les maladies de civilisations (allergies,…).
Les carences en fer sont quant à elles critiques, pouvant mener à des pathologies invalidantes (arthrose, pertes de mémoire, faible résistance aux infections,…).

En conclusion, et pour ne savoir plus, vous pouvez lire Le Soufre Organique.

Ami lecteur de Terre nouvelle, portez-vous bien.

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