Et si c’était psychosomatique : de la maladie à la guérison

et si c'était psychosomatique, j.l. dervauxET SI C’ETAIT PSYCHOSOMATIQUE ? DE LA MALADIE A LA GUERISON
Et si grand nombre des maladies étaient psychosomatiques ? Et si l’on pouvait s’en prémunir ? Si notre mental peut attenter à notre santé, il peut aussi nous mener à la guérison. Une maladie psychosomatique n’est pas l’apanage des malades imaginaires ni même un signe de dérangement psychiatrique. Elle peut tous nous concerner, à nous de nous en prémunir. J’ai lu le livre du Docteur Jean-Loup Dervaux, Et si c’était psychosomatique ?. Je l’ai tout particulièrement apprécié, en détails sur Terre-nouvelle.fr.

La lecture de Et si c’était psychosomatique ? est riche d’enseignements. Voici un résumé de ce qui m’a permis d’en savoir plus sur cette maladie de notre temps.

  • Qu’est-ce qu’une maladie psychosomatique ?

Le terme « psychosomatique » correspond de mieux en mieux à quelque chose de connu, de reconnu voire de reconnaissable. En effet, les médecins s’accordent à définir ce qu’est une maladie psychosomatique :
– Le diagnostic est difficile, le mécanisme est mal connu
– L’évolution est trainante
– La maladie résiste ou même s’aggrave sous traitement, c’est l’effet paradoxal
– Elle mène à des troubles fonctionnels.

  • Quelle est la différence entre maladie fonctionnelle et maladie lésionnelle ?

La maladie fonctionnelle existe belle et bien. Elle est ressentie par le patient. A ce stade, elle correspond à un dérèglement d’une fonction qui est encore compensable par les moyens de régulation naturelle de l’organisme ou grâce à une thérapie alternative.
La maladie lésionnelle représente un stade supérieur de la maladie avec une atteinte lésionnelle visible et mesurable d’un organe ou d’un appareil.
Il existe des cibles psychosomatiques électives avec troubles fonctionnels : la peau, l’appareil digestif, l’appareil cardio-vasculaire.

  • Quels sont les facteurs environnementaux de la maladie psychosomatique ?

Il existe différents facteurs environnementaux principaux de la maladie psychosomatique :
– Le stress : la première réponse au stress est nerveuse et immédiate. C’est la libération d’adrénaline par la glande surrénale qui va mettre l’organisme en éveil. Ensuite, c’est le système hormonal qui prend progressivement le relai pour un stress durable. La glande surrénale sécrète une hormone, le cortisol, qui favorise la résistance au stress en stimulant l’organisme et le système immunitaire. C’est pourquoi le stress chronique épuise les défenses immunitaires et favorise les maladies chroniques.
– Le surmenage : la fatigue est un facteur d’auto-intoxication. L’état de lassitude freine l’activité physique qui pourtant serait à l’origine de l’élimination du stress, des toxines et des calories en excès. Ainsi, le surmenage mène à la sédentarité : véritable cercle vicieux. Aujourd’hui, on parle d’épidémie de fatigue dans les grandes agglomérations où le stress durable impliquerait une fatigue au long cours, pseudo-viral, associée à des viroses subaigües trainantes.
– L’anxiété : c’est une crainte vis-à-vis des évènements extérieurs qui sont vus plus grands que soi. L’anxiété maladive est une peur sans objet apparent légitime.
– La dépression : elle est dirigée contre l’individu. Il se voit alors trop petit pour affronter les évènements. Il y a alors diminution du désir et de l’intérêt de vivre, à l’origine de dérèglements psychosomatiques.


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  • Quels types de personnalités sont les plus prédisposés aux troubles psychosomatiques ?

Il existe deux types de personnalités qui sont plus prédisposés aux troubles psychosomatiques :
– Les coincés : ils ont du mal à parler de leur ressenti, de leurs émotions
– Les hyper-speeds : ils ont une vulnérabilité dans le domaine de la pathologie coronarienne.
La notion de locus de contrôle intervient aussi : les internalistes et les externalistes.
Les internalistes pensent pouvoir tout diriger.
A l’inverse, les externalistes pensent que tout leur échappent.
Dans les deux cas, la situation conflictuelle mène au trouble psychosomatique.
Le dérèglement psychosomatique peut se faire en hyperfonctionnement ou en hypofonctionnement :
Hyperfonctionnement : ulcère d’estomac, hypertension, migraine infarctus…
Hypofonctionnement : mauvaise digestion, constipation, hypotension, varices,…

  • La résilience

La résilience est une notion qui nous est chère sur Terre-nouvelle.fr.
La notion de résilience, issu de la science des matériaux, a été adaptée au monde de la psychologie par Boris Cyrulnik, psychiatre et neurobiologiste. Selon lui, la résilience est l’aptitude d’un individu à éponger un évènement désagréable ou douloureux de l’existence et à rebondir après lui. Cette capacité est d’après Boris Cyrulnik fonction de son capital en sérotonine, hormone du tonus mental.
Ainsi, les gros porteurs de sérotonine auraient une capacité de résilience importante et seraient capables de tamponner très vite un évènement négatif pour rebondir ensuite.
Les petits porteurs de sérotonine auraient beaucoup plus de difficultés à faire face et tourner la page.

  • Lien entre le cancer et la personnalité

On découvre dans l’ouvrage du Dc Dervaux qu’il y a un lien entre cancer et immunité.
Tout individu serait en effet soumis plusieurs fois au cours de sa vie à la survenue de cellules cancéreuses.
Si ses défenses naturelles sont en bon état, les cellules cancéreuses sont simplement éliminées.
Y aurait-il alors un profil de personnalité prédisposée au cancer ?
Selon les études, il y aurait effectivement des types de personnalités prédisposées au cancer :
– Les personnes pessimistes : elles ont tendance à se soustraire aux réalités difficiles à supporter. Alors, le cancer survient après une perte significative, une déception profonde.
– Les personnes passives : elles sont désireuses de plaire. Elles ont tendance à réprimer l’expression de leur ressenti dans la relation sociale. La répression des émotions est liée à un risque élevé de cancer.
Dans les deux cas, c’est la difficulté de l’individu à s’affirmer qui est en cause.

Et si c'était psychosomatique ? J.L. Dervaux, de la maladie à la guérison

Et si c’était psychosomatique ? J.L. Dervaux, de la maladie à la guérison

  • Quels sont les traitements des maladies psychosomatiques ?

Il existe toute une panoplie de traitements, détaillés dans l’ouvrage, à utiliser et choisir selon les cas et les personnes :
– Les oligoéléments, pour combler les carences responsables de déséquilibres : manganèse, cuivre or argent, lithium, magnésium, phosphore
– Les solutions alternatives douces : l’homéopathie, la gémothérapie, la phytothérapie, les fleurs de Bach, l’aromathérapie, les cocktails de fruits et légumes
Rhodolia : la rhodolia est une plante des steppes sibériennes donnée aux soldats des troupes d’élite russes et aux cosmonautes pour leur permettre de résister au stress. La rhodolia permettrait à l’organisme de réduire le taux de cortisol, responsable des effets néfastes du stress (sommeil perturbé, mauvaise humeur, fatigue,…)
Griffonia : la griffonia est une plante africaine qui aurait une action bénéfique sur le taux de sérotonine, hormone de la bonne humeur, et de mélatonine, hormone du bon sommeil
– Solutions psychologiques : relaxation totale, training autogène, purification du cerveau, recharge prânique, autoprotection mentale consistant à s’isoler du négatif, en faisant en tout premier lieu une cure de désintoxication médiatique
– Les soins complémentaires : massage, sauna, la natation rythmique consistant en une brasse coulée avec inspiration tête hors de l’eau par le nez et la bouche et expiration par la bouche, tête sous l’eau, pendant plusieurs cycles de brasse, cure thermale et marine, digipuncture, réflexothérapie
– Faire appel à un thérapeute, utiliser sur ses conseils les remèdes allopathiques.

  • Quelle prévention contre les maladies psychosomatique ?

C’est dans une bonne hygiène de vie que se trouve la solution :
– Bonne diététique
– Un repos bien dosé
– Une activité physique régulière : toutes les 48h maximum, le Dc Dervaux conseille de pratiquer une activité physique de 30 à 40 minutes, avec une montée des pulsations cardiaques à 120 pulsations (pour le taux de sérotonine et mélatonine)
– Pas d’addiction à des substances nocives
Positiver au maximum : parce que nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui ne va pas, il faut se forcer à être conscient de ce qui va bien.

En conclusion, l’ouvrage du Dc Dervaux, Et si c’était psychosomatique ?, est très instructif. Il se lit très bien et peut vous apporter un réel coup de pouce si vous êtes, vous ou vos proches, atteints de maladies psychosomatiques. Autant savoir se défendre et se guérir. Je vous conseille vivement de lire cet ouvrage.

Ami lecteur de Terre nouvelle, portez-vous bien.
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