Les vers de terre racontés par un papi jardinier et pêcheur

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JARDIN ET POTAGER : LES VERS DE TERRE RACONTES PAR UN PAPI JARDINIER ET PECHEUR
Je vous ai déjà parlé dans Terre nouvelle des vers de terre et de leur importance dans le compost du jardin ou lombricompostage. Laissez moi vous conter l’histoire qu’un vieux papi de la campagne nous a fait découvrir récemment : son lien tout particulier avec les vers de terre, leur utilisation au jardin mais aussi pour la pêche.

  • Vers de terre, lombrics et compost enterré

Lombric, vers de terre, ami des jardiniers et des pêcheurs

Lombric, vers de terre, ami des jardiniers et des pêcheurs

Un vieux papi habitué au jardinage bio, sans ajout ni de pesticide ni d’engrais nous a confié récemment qu’il faisait appel à du fumier bio pour enrichir son potager. Quant à son compost, c’était un large trou dans le sol, tout près de son potager.
« un compost dans un silmple trou dans le sol, ça permet aux vers de terre de mieux y venir. Dans un compost avec juste le fond d’ouvert, les vers de terre n’ont qu’un endroit pour y accéder, ils peuvent même manquer la porte », explique-t-il.
De plus, le sol maintient une meilleure température toute l’année propice au travail des lombrics, des bactéries et autres champignons.
Et c’est aussi une solution vraiment économique.

  • Des vers de terre solides pour la pêche

Ce vieux papi jardinier est aussi pêcheur à ses heures. Sa femme se plaint de ces longs moments d’attente : « il passe des heures sans bouger à attendre le poisson. Moi, ça me rend folle ».
« elle ne comprend pas que j’ai un lien particulier avec le poisson. C’est à savoir qui, de l’un ou de l’autre, va attraper en premier l’autre. Je le sens quand il est proche, qu’il va mordre. C’est que je lui donne du bon à manger… ».
En fait, il utilise les vers de terre de son compost pour attirer les poissons. Mais pas n’importe quel vers de terre.
« j’en attrape des beaux, directement dans le compost et ensuite je les mets dans un bocal avec moitié de terre du jardin moitié de marc de café. Comme ça, ils deviennent plus durs, plus résistants au tiraillement. C’est que les poissons se font méfiants. Lorsqu’ils voient un appât, ils tirent dessus sur le coté, en mangent un bout et puis ils s’en vont. Si le vers de terre est plus solide, moins facile à découper en anneaux, alors ils insistent et finissent par se laisser prendre à l’hameçon ».
C’est l’expérience qui parle !.
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