Avoir des poules : c’est Top !

Avoir des poules, c'est tendanceAVOIR DES POULES : C’EST TOP !
Avoir des poules, ce n’est plus l’apanage uniquement des ruraux de souche. On peut tous prendre quelques poulettes et avoir des œufs. C’est simplissime, même pour les néoruraux. Quel entretien nécessitent quelques poules pondeuses ? En détails sur Terre-nouvelle.fr.

  • Avoir des poules : est-ce que c’est contraignant ?

Des œufs frais tous les jours, des  » poules sur un mur qui picotent du pain dur  » mais aussi quasiment tous les déchets de la cuisine et les herbes folles du jardin, c’est vraiment utile.

Même avec une petite surface de terrain, on peut prendre trois ou quatre poules : quelques mètres carrés suffisent. Les nôtres, quand elles n’ont pas le droit de sortir de leur poulailler (période où le potager est actif) ont 25 m² pour quatre poulettes.


Traité Rustica de la Basse-cour, un livre de référence
Quel entretien nécessitent les poules :
– donner à manger aux poules tous les jours, soit les déchets, soit un mélange pour pondeuses acheté à la minoterie du coin
– veiller à ce qu’elles aient de l’eau propre et de l’eau non gelée en hiver (une ou deux bouilloires suffisent en général à dégeler l’eau)
– ramasser régulièrement les œufs
– mettre des tiges d’ortie dans leur eau si une poule perd soudainement ses plumes
– changer de temps en temps la paille, là où elles dorment et là où elles pondent : cette paille, chargée en fientes de poules, est très riche en azote, idéale pour le potager
– réagir vite si les oeufs sont cassés
– leur donner régulièrement les mauvaises herbes retirées du jardin : car elles aiment la verdure
– leur donner toutes les limaces qui nous gênent au potager : elles adorent !

  • Avoir des poules : même pour les néoruraux

Lorsque j’étais jeune, « avoir des poules » était clairement synonyme de campagne profonde. La vision que j’en avais (je suis née, j’ai grandi et j’ai fait toutes mes études à Lyon) était pittoresque.
J’imaginais :
– une dame, déjà âgée, avec un tablier à carreaux, les cheveux pas soignés, les ongles salles des travaux du jardin, les pieds dans des sabots de bois, qui donnait à manger à ses poules en jetant du grain
– une maison un peu en bazar avec des morceaux d’objets en fin de vie un peu partout dans le jardin, des poules qui caquettent et qui cherchent à piquer tous ceux qui entrent dans le poulailler
– des œufs qui sont vraiment meilleurs que les autres.

La réalité aujourd’hui est un peu différente :
– les poules de ville font surface
– les néo-ruraux, anciens urbains, tombent amoureux de ces gallinacés
– des poules qui sont belles : elles peuvent même faire joli dans le jardin
– les propriétaires de poules sont modernes, éduqués et soignés : combien j’ai d’amie qui, les ongles faits à la dernière mode et des vêtements de marque sur le dos, vont ramasser les œufs, un sourire aux lèvres
– « trop bons, les œufs frais ! » : avoir des poules, c’est bon pour l’environnement, c’est bon pour la santé, c’est bon pour nous
– Les œufs sont, comme dans mon enfance, toujours aussi délicieux, mais en plus, ce sont Cocotte, Gertrude, Poulette et Theresa qui les pondent, alors c’est encore mieux !…

  • « C’est trop tendance, les poules » !!!

J’ai reçu, récemment, la visite d’une amie de Lyon qui a été captivée par nos quatre cocotes. Elle a même voulu en caresser une, une première pour elle !
Sa phrase qui revenait régulièrement : « c’est trop tendance, les poules ».
Donc, l’air du temps adopte les poules ! Si les poules deviennent à la mode, c’est pas mal : la mode aura au moins un effet bénéfique sur le futur de l’humain.

Et vous, vous êtes-vous vous aussi lancés dans l’aventure des poules ? Faites nous part de vos choix, de vos expériences. Rendez-vous en commentaires ci-dessous.

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