Comment reconnaitre les plantes : la clé de détermination

comment reconnaitre les plantes : clé de détermination botaniqueCOMMENT RECONNAITRE LES PLANTES : LA CLEF DE DETERMINATION
Les plantes ont une infinité d’utilisation : alimentaire, thérapeutique, cosmétique, dans la limite où l’on sait s’en servir et avant tout les reconnaître. Comment reconnaitre à coup sûr les plantes de nos campagnes ? Il existe de nombreux ouvrages sur la question mais ma préférence va à la clé de détermination botanique de Gaston Bonnier car elle est facile d’utilisation. La clé des noms des fleurs, pour savoir le nom de chaque plante que l’on rencontre, une méthode simple et éprouvée. Détails sur Terre-nouvelle.fr.

  • Comment reconnaître les plantes : la méthode des botanistes

De tout temps, nous avons cherché lors de nos balades dans la nature à reconnaitre les plantes, les fleurs, les arbres. Nous avons planché dans de nombreux ouvrages, mais il faut l’avouer, cela n’est pas toujours facile de savoir sans erreur à quelle plante l’on a affaire. Des amis proches, Georges et Christelle, m’ont indiqué, il y a de cela quelques temps, leur préférence pour la clé de détermination de Gaston Bonnier. Christelle m’a fait une démonstration avec le millepertuis et j’étais scotchée. Quelques mois plus tard, de nouveau chez de bons amis, Fred et Sabrina, je tombe sur la méthode simple, Les noms des fleurs de Gaston Bonnier. Cette fois, c’était le bouquin de cours de Sabrina, qui à son tour nous en a fait des éloges.
O.K. Inutile de chercher plus loin. Cela devait être une sinon La solution pour trouver à tous les coups le nom des plantes et donc mettre en relation leur nom avec leurs propriétés :
– Tisanes
– Remèdes de grand-mère
– Plantes sauvages comestibles
– Poisons…
Toutes ces notions devenaient plus accessibles voire à portée de main.
Nous avons donc investi dans l’ouvrage de Gaston Bonnier, le nom des fleurs (l’un de ses ouvrages car il est l’auteur de beaucoup de livres sur la botanique).


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  • Les noms des fleurs de Gaston Bonnier, une clef de détermination botanique

L’ouvrage porte sur la détermination du nom de toutes les plantes répandues en France, en Belgique, en Suisse.
Le livre commence par 64 planches en couleurs puis par la méthode simple de reconnaissance des plantes avec ses questions successives pour déterminer le nom des plantes.

En fin d’ouvrage, on trouve une table des noms français des plantes et des propriétés des plantes, par exemple :
« Armoise vulgaire _ les feuilles, récoltées en août, sont antispasmodiques et toniques (10 à 20gr. Par litre d’eau bouillante) ».

On trouve aussi en fin d’ouvrage une table des noms vulgaires et une table des noms latins. Par exemple : massette, qui porte aussi le nom de canne de jonc, masse d’eau ou quenouille est le jonc du nom latin typha angustifolia ou typha latifolia, selon que ses feuilles sont larges ou étroites.

  • Comment ça marche une clé de détermination botanique

Voici une étude pratique pour comprendre comment fonctionne la clé de détermination de Gaston Bonnier. Prenons un exemple que nous connaissons tous : le coquelicot. Imaginons que nous ne connaissions pas le coquelicot , que nous trouvions lors d’une balade cette belle fleur rouge et que nous voulions en trouver le nom et les propriétés. Utilisons la méthode simple.

On commence avec la question 1 :
– Plante ayant des fleurs >> question 2
– Plante n’ayant jamais de fleur >> question 1092.

On se reporte donc à la question 2 :
– Plante herbacée, c’est-à-dire dont les tiges ou les rameaux n’ont pas l’aspect ou la dureté du bois >> question 3
– Arbre arbuste ou arbrisseau, c’est-à-dire dont les tiges ou les rameaux ont l’aspect et la dureté du bois, sauf les rameaux les plus jeunes >> question 942.

On est renvoyés à la question 3 :
– Fleur composée (accompagnée d’une description) : fleur formée d’un ensemble de petites fleurs sans queue, sérrées les unes contre les autres >> question 770
– Fleur non composée >> question 4.

On est renvoyés ainsi à la question 4 :
– La question 4 porte sur la couleur de la fleur, dans notre cas exemple, la réponse est « rouge » >> question 5.

On est alors renvoyés à la question 5 :
– La question 5 porte sur la forme de la fleur, avec des schémas détaillés. Dans notre cas, il s’avère que notre fleur a 4 parties similaires rouges disposées de façon régulière autour du centre de la fleur. C’est donc le premier choix qui s’impose, avec un renvoi >> question 6.

Comment reconnaitre les plantes : la clé de détermination botanique de Gaston Bonnier.

Comment reconnaitre les plantes : la clé de détermination botanique de Gaston Bonnier.


Passons à la question 6 :
– La question 6 porte sur la forme des feuilles : feuilles composées, feuilles profondément divisées, feuilles simples, feuilles non développées. Notre plante test a des feuilles simples, c’est à dire qu’elles ne sont pas découpées jusqu’à plus de la moitié de leur largeur >> question 7.

Passons donc à la question 7 :
– la question 7 porte sur la disposition des feuilles : feuilles opposées, feuilles verticillées, feuilles alternes, feuilles groupées, feuilles toutes à la base de la plante, chacun de ces cas étant agrémenté de schémas. Dans notre cas, les feuilles sont « alternes », c’est-à-dire qu’elles sont attachées une par une à la tige à des différents niveaux. Renvoi >> question 8.

Passons à la question 8 :
– La question 8 porte sur les pétales de la fleur : les pétales sont-ils séparés entre eux jusqu’à la base, ou soudés entre eux, au moins à la base. Le test décrit est : tenter de retirer un pétale, s’il s’enlève sans déchirer les autres, nous sommes dans le premier cas, s’il déchire les autres pétales, au moins à la base, on est dans le deuxième cas et la corolle fanée tombe d’une seule pièce. Dans notre cas, on peut retirer un pétale sans déchirer les autres. C’est le premier cas avec des pétales séparés entre eux jusqu’à la base, renvoi >> question 9.

Passons à la question 9 :
– La question 9 porte sur le nombre de pétale de la fleur : 4, 5, 3 ou 6, plus de 7 pétales. Dans notre cas, chaque fleur à 4 pétales rouges, nous sommes renvoyés >> question 10.

Passons à la question 10 :
– La question 10 porte sur les pétales à l’intérieur du bouton : pétales chiffonnés à l’intérieur de deux parties vertes qui tombent lorsque la fleur s’ouvre ou pétales non chiffonnés sans partie vertes autour des pétales. Dans notre cas, il y a deux parties vertes autour des pétales, qui tombent quand la fleur s’ouvre : cela renvoi >> question 20.

Arrivons enfin à la question 20 :
– La question 20 porte sur les feuilles poilues ou feuilles sans poils. Dans notre cas, les feuilles de notre plante sont poilues, donc, le nom de la plante est : « pavot coquelicot, médicinale, nuisible aux bestiaux ».
Pour en savoir plus sur les vertus médicinales du pavot coquelicot, nous pouvons nous reporter à la table des propriétés des plantes en fin d’ouvrage. On y découvre pour pavot coquelicot : « la plante mêlée en trop grande quantité aux fourrages les rend nuisibles aux bestiaux. Les pétales sont narcotiques, sudorifiques et employés contre la toux, contre les fièvres éruptives, la coqueluche, les tranchées des enfants, la catarrhe pulmonaire : infusion (5 à 10 gr de pétales secs par litre d’eau) ».

En conclusion, je vous conseille d’investir dans l’ouvrage de Gaston Bonnier, le nom des fleurs. Et si vous vous lancez dans une formation botanique, ce livre fera partie du paquetage, aux côtés d’une loupe, d’un calepin et de crayons de couleur.

Bonne cueillette et joyeuse découverte.

Vous aussi, la botanique et ses usages vous passionnent, inscrivez en commentaires vos méthodes et outils pour savoir à coup sûr quelle plante vous cueillez.

A tous les lecteurs de Terre nouvelle, portez vous bien.

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