Comment une maladie peut détruire la société

COMMENT UNE MALADIE PEUT DETRUIRE LA SOCIETE

Contrairement aux idées reçues, les maladies les plus spectaculaires par leur létalité et leurs symptômes ne sont pas les plus susceptibles de mettre à genoux notre civilisation.

Si la létalité est trop forte et les symptômes trop spectaculaires, la maladie s’arrête d’elle-même.
Les malades meurent avant de contaminer d’autres personnes.
Et l’impact psychologique est tel que chacun se protège efficacement (personne ne fait la bise à son voisin s’il le pense atteint d’Ebola)…

Pour avoir des effets dévastateurs, une maladie doit contaminer un grand nombre de personnes dont une majorité ne sera pas malade.

Cela aura 3 effets :
-1- créer de nombreux réservoirs à travers le monde qui relanceront l’épidémie…
-2- faciliter les mutations par un grand nombre d’occurrences et donc provoquer l’apparition de variants avec des caractéristiques différentes…
-3- désarmer la vigilance de la population qui n’a pas peur d’une « grippette »…

Si la contagiosité est suffisante, une létalité de 1% suffit à mettre les hôpitaux à genoux alors que la majorité ne connait personne de mort !

Mais qu’est-ce précisément que la létalité d’une maladie ?
Le taux de létalité est le ratio des personnes décédées par rapport au nombre de personnes contaminées.

Chacun peut le calculer lui-même en calculant :
(Nombre de décès / Nombre de cas)*100

Ces nombres sont connus, ils sont publiés et régulièrement mis à jour par l’OMS.

On peut se méfier des chiffres fournis par l’OMS…
… et c’est normal, ils ne sont pas fiables à 100%.

– certains cas ne sont pas détectés et certains décès ne sont pas affectés à la maladie
– certains pays ne sont pas en mesure de collecter ces chiffres
– d’autres pays fournissent de faux chiffres…

Mais ce sont les chiffres les plus fiables dont nous disposons. Les scientifiques du monde entier basent leurs études dessus.

Pour être rigoureux, il est important de comprendre que le taux de létalité ne dépend pas seulement de la maladie.
Il dépend aussi de la qualité des soins dans le pays.

Mais il ne dépend pas de vous !
Vous ne pouvez pas agir sur le taux de létalité d’une maladie (ni sur sa contagiosité).
La seule chose que vous pouvez faire à votre niveau, c’est vous organiser pour ne pas être contaminé.

Pour être encore plus rigoureux, il y a 2 autres phénomènes à prendre en compte :

– 1-Premièrement, il y a un décalage dans le temps entre le nombre de cas et le nombre de décès.
C’est un point important à comprendre.
Le décès survient en général plusieurs jours après la contamination et le diagnostique.
Ce phénomène fait que le taux de létalité évolue au cours de l’épidémie.

-2- Deuxièmement, l’efficience des services de santé intervient aussi.
Au début, les personnels ne sont pas informés, les services ne sont pas organisés, les équipements, les médicaments et autres produits médicaux ne sont pas disponibles en quantité suffisante.
Puis l’organisation se met en place, améliorant la prise en charge des malades.
Enfin, quand la crise s’amplifie, les services sont saturés, le personnel est épuisé, les équipements et les médicaments manquent…

Ces phénomènes font que le taux de létalité varie tout au long de l’épidémie.
Vous pouvez suivre son évolution en le calculant chaque jour mais vous ne pouvez pas agir dessus.

La seule chose que vous pouvez faire c’est vous organiser pour ne pas être contaminé.

Ne perdez pas de temps en débats inutiles, ils cesseront d’eux-mêmes quand il sera trop tard pour anticiper.

Vous devez vous y préparer !

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