Redeviendrons-nous paysans ?

nous redeviendrons paysansREDEVIENDRONS-NOUS PAYSANS ?
La société humaine va mal. De plus en plus de mégalopoles voient s’entasser des humains complétement dépendants d’un système de production alimentaire de masse. Quelle solution pour consolider et pérenniser un ensemble bancal ? Et si cela passait par un retour à la Terre, un retour généralisé et global ? L’ouvrage de Philippe Desbrosses, Nous redeviendrons paysans, Pour l’avenir de nos enfants, paru la première fois en 1988 en est à sa sixième édition. Retournons à nos potagers, en détails sur Terre-nouvelle.fr.


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  • De moins en moins de producteurs, de plus en plus de consommateurs

Pourra-t-on longtemps soutenir cette pyramide inversée dans laquelle le nombre de consommateurs est toujours plus grand, face à un nombre de producteurs de denrées alimentaires de plus en plus restreint.
Les campagnes se vident au profit des villes dans encore beaucoup de pays, délaissant l’agriculture de subsistance, familiale et respectueuse de l’environnement et de la vie, au profit d’exploitations industrielles.
La conséquence, outre les abus phytosanitaires et leurs implications environnementales, est un accroissement de la notion de dépendance des populations.
Inacceptable !

  • L’autonomie domestique alimentaire : Charlemagne et son Capitulaire de Villis

Charlemagne en 796 a édicté une ordonnance du nom de Capilutaire de Villis qui spécifie un certain nombre de recommandations. On retrouve notamment que toutes les communautés rurales, villageoises, monacales, paroissiales, devaient cultiver 94 plantes essentielles pour leur bien-être, leur sécurité et leur autonomie domestique.
Tellement survivaliste !
Aujourd’hui, la société humaine semble avoir oublié ces recommandations de Charlemagne !

  • Les jardins ouvriers ou jardins familiaux

Très souvent, je me demande pourquoi il n’y a pas plus de jardins familiaux, que l’on appelait autrefois jardins ouvriers.
Cela serait un moyen très sain de faire sortir la population des appartements, pour le bien-être des enfants, pour la santé. Jardiner serait une activité très positive. Jardiner permettrait au plus grand nombre d’accéder à un minimum d’indépendance alimentaire.
Il en résulterait, outre un gain certain en santé, une plus grande stabilité de l’état face aux bouleversements à venir, comme nous le conseillait Charlemagne !

  • Quand la crise est une opportunité

La crise que traverse l’humanité est une crise d’évolution.
Elle s’accompagne d’une très forte opportunité de changement de nos comportements, de nos objectifs de vie.
La crise force le changement !
La mutation de la société que nous vivons est l’occasion pour chacun d’entre nous de prendre ses responsabilités :
– Cultivez un lopin de Terre, c’est bon pour votre santé, pour votre porte-monnaie, pour la planète et c’est urgent !
– Prenez des poules !
– Et si vous habitez en appartement, mettez-vous en quête d’un bout de terrain. 500m², c’est déjà beaucoup et si votre commune ne propose pas de jardins familiaux, c’est peut-être l’occasion de vous entendre avec vos frères et sœurs, avec vos voisins, vos amis, vos cousins, pour acheter ensemble ce qui sera votre « petit bout de Terre ».

En conclusion, vous pouvez lire l’ouvrage d’un docteur en sciences environnementales qui n’a aucune honte à cultiver son jardin, Nous redeviendrons paysans, Pour l’avenir de nos enfants.

Nous redeviendrons paysans, Pour l'avenir de nos enfants, Philippe Desbrosses

Nous redeviendrons paysans, Pour l’avenir de nos enfants, Philippe Desbrosses


Ami lecteur de Terre nouvelle, portez-vous bien.
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